#180 -ˏˋ🚲🍋ˎˊ- Pas de Dynamo à la télé
La newsletter au ton badin pour faire grandir sa culture cyclable : 5 minutes de lecture, 100% mobilité vélo et 0% cyclisme sportif.
Bonjour,
Dynamo n’a jamais vu le jour.
C'était il y a 10 ans.
Lancée en 2015 dans le cadre du TV Lab de France 4, cette émission avait tout pour devenir la première vitrine grand public du vélo à la télé.
Dynamo se voulait un magazine lifestyle autour du vélo. Une sorte de Turbo (l'émission automobile de M6) mais pour la culture cyclable. Ce n’était pas un énième sujet sur le Tour de France, mais une série qui parlait d’usages, de culture et de modes de vie.
Le teaser donnait envie. Le pilote aussi. Et l’émission était même arrivée en finale de cet appel à projet de France Télévision.
Puis silence. Plus rien.
Dynamo n’a jamais été diffusée. Comme d'autres projets du TV Lab, elle est restée sur le bord de la route cathodique.
Dix ans plus tard, l’époque a changé. TF1 suit des familles à vélo au moins deux dimanches par an dans Grand Reportage (j’avoue j’ai compté la rediffusion annuelle du dimanche de Noël). Arte sort une série documentaire sur le vélo par trimestre. France Télévisions multiplie les portraits de cyclistes. Et deux nouvelles chaînes arrivent sur la TNT avec je l’espère au moins un programme télé sur la bicyclette.
Finalement, l’histoire que Dynamo voulait raconter existe aujourd’hui. Elle est juste un peu éclatée sur différents médias. Elle prend vie ailleurs, autrement. Dans des podcasts, des newsletters, des comptes TikTok, des films autoproduits sur Youtube, des récits collectifs…
Et je pense que ce n’est qu’un début.
Alors si vous travaillez sur un projet média autour du vélo, surtout ne lâchez pas.
Ne cherchez pas à plaire à tout le monde.
N’attendez pas qu’on vous dise oui.
Foncez. Le sujet est là.
Et le public aussi.
Bonne lecture à toutes et tous,
PS : Dynamo, c’était ça.
Sponsorisé par O2feel


Petit par la taille
Grand par les idées
Il se glisse sous un bureau, se tire comme une valise, se porte sans s’arracher l’épaule et se recharge comme un ordinateur portable (vraiment, juste avec une prise USB-C).
Le JIM d’O2feel a été pensé pour ce quotidien-là : train matin et soir, open space entre les deux, entraînement foot le samedi matin…
C’est le genre de vélo qu’on garde près de soi au resto (ou derrière les cages), qu’on plie sans soupirer, et qu’on utilise tous les jours sans y penser. Il pousse même le sens du service un cran plus loin. Sa batterie fait office de powerbank, capable de recharger jusqu’à 21 fois un smartphone ou 6 fois un ordinateur portable.
Pas une trottinette un gadget. Un vrai vélo, pour la vraie vie jusqu'à 60 km d’autonomie.
JIM a été imaginé et testé par l’équipe d’O2feel, la marque nordiste qui a déjà mis des centaines de milliers de vélos électriques en circulation depuis 2019, en France, en Europe et jusqu’en Australie.
Autrement dit le JIM d’O2feel est le vélo pliant, électrique, français, design, et utile, mais surtout fiable.
→ Faites vous connaitre en sponsorisant cette newsletter.
Politiques cyclables 👵
Les pavés c’est mal ?
Quand je suis de passage dans la capitale des Gaules, il y a un endroit où je n’aime pas trop faire du vélo. Ce sont les ruelles du Vieux Lyon.
Le samedi, j’évite carrément ce secteur. Il y a trop de monde pour y rouler.
Mais même en semaine, ce sont surtout les pavés qui me posent problème. Glissants quand il pleut, bruyants sous les pneus, fatigants pour les bras, et vibrants jusque dans les dents.
Alors soit je fais un détour pour les éviter, soit je tente de rouler sur la bande centrale, un peu plus lisse, conçue à la base pour l’évacuation de l’eau.
Sauf qu’une fois sur deux, je me retrouve nez à nez avec une poussette. Et dans ce duel-là, je perds toujours. Je laisse la meilleure place aux parents et à leurs gamins.
Parce que, pour eux non plus les pavés, ce n’est pas franchement la joie.
Je croyais que c’était un caprice de cycliste lyonnais. Mais non. En Belgique aussi, les pavés posent problème. Le GRACQ propose des solutions simples comme aplanir sans trahir le patrimoine.
Le pavé dans les aménagements cyclables, il est donc temps d’en reparler.
Économie du vélo 💶
Komoot est mort, Vive Komoot ?
C’est le papier qui a mis le feu aux poudres chez les utilisateurs de Komoot, l’appli préférée des cyclistes et randonneurs pour planifier leurs sorties.
Komoot, c’était simple, efficace, et en grande partie gratuit. Mais depuis son rachat par Bending Spoon les choses se corsent. Bending Spoon, c’est la boîte qui a fait plonger Evernote, logiciel emblématique de prise de notes aujourd’hui un peu ringardisé.
Les nouveaux utilisateurs doivent maintenant payer pour connecter leur GPS. Les anciens gardent leurs privilèges pour le moment.
Dans un article incisif, le journaliste Ray Maker retrace le chemin glissant que Komoot semble emprunter depuis ce rachat. Et pourquoi, selon lui, l’histoire ne présage rien de bon.
Personnellement, je m’en fous. Mais regarder l’effet sur sa communauté du passage d’un service gratuit au tout payant m’intrigue.
→ À lire sur DC Rainmaker (Trad Fr)
Design 🍥
Demain, on pourra électrifier ses jambes
C’est improbable, et pourtant l’entreprise Hypershell fabrique des exosquelettes ultralégers qui boostent le pédalage.
Ce truc délivre 800W d’assistance, et pèse moins de 2 kg.
Peut-être qu’un jour, les livreurs ou les retraités avec une hanche en vrac préféreront électrifier leurs jambes plutôt que leur vélo. Peut-être.
→ À lire sur Yanko Design (Trad Fr)
Ailleurs dans le monde 🌍
Le Bangladesh exporte bien
Je savais que j’avais des fringues fabriquées au Bangladesh dans mes placards. Mais j’ignorais que le pays produisait aussi autant de vélos.
Certains atterrissent même en Allemagne. Quelles marques exactement ? Mystère.
Si quelqu’un a la liste, je suis preneur. Danke schön.
→ À lire sur Export Bangladesh - Linkedin
Tourisme 🚵
Freiner en montée et grimper en marchant
Thierry Crouzet nous embarque pour quatre jours de gravel et VTT sur la Costa Brava, avec pour seul vrai compagnon de route un vent à décorner les bœufs* jusqu’à 140 km/h au cap Creus.
Le genre de sortie où l’on freine en montée pour ne pas s’envoler, où l’on finit à pied avec le vélo sur l’épaule, et où l’on rit à en pleurer tellement c’est absurde.
Une lecture qui donne envie de programmer son prochain trip en vérifiant la météo deux fois plutôt qu’une.
Enfin si vous aimez bouffer des photos, vous serez servis.
*J’ai découvert cette expression. Maintenant, il faut que j’arrive à la placer dans une conversation.
Études et recherches 📑
Un MOOC sur le vélo mais sans vraiment l’être
Le Conservatoire National des Arts et Métiers propose un MOOC (cours en ligne) Jouez l’innovation, pour comprendre les ressorts de l’innovation.
Ils ont choisi le vélo pour expliquer comment fonctionne l’innovation. Dans la courte vidéo d’intro les deux intervenants présentent le vélo comme l’innovation par excellence dans tous les domaines : technique, managérial, industriel…
Pourtant lors de la dernière présentation de l’observatoire du Cycle de l’Union Sport et Cycles, il y a toujours aussi peu de femmes sur l’estrade. Une seule entourée de plein messieurs. En matière d’innovation paritaire, le vélo a encore beaucoup à faire.
Concernant ce MOOC, je crois que ça démarrait hier. Désolé de vous le partager qu’aujourd’hui…
Par bibi
Réussir ses relations presse dans le vélo quand on n’a pas d’agence
Pas toujours simple de faire parler de soi quand on n’a pas de budget. Et pourtant, un article bien placé peut tout changer : visibilité, crédibilité, premiers clients ou partenaires…
J’ai préparé une masterclass pour aider ceux et celle souhaitant y voir plus clair, et surtout à agir, même sans agence. J’y partagerai ce que j’ai appris ces dernières années auprès des entreprises que j’ai accompagnées, et grâce à toutes celles qui m’écrivent chaque semaine via cette newsletter pour me demander… comment faire parler d’elles.
On parlera de méthode, d’outils, de messages non-spam.
Et je raconterai comment une marque encore inconnue il y a quelques mois s’est retrouvée dans (presque) tous les médias vélo.
Spoiler : ce n’était pas grâce à un envoi massif d’un communiqué de presse à 2 000 journalistes. Ça, je l’ai rarement vu fonctionner. Ce qui marche, c’est plus malin. Et plus humain.
Comme toujours, pas de magie, pas d’automatisation subliminale, pas de hack imparable.
Juste une obsession pour l’exécution, le test, le suivi et surtout à condition de savoir par où commencer et comment s’y prendre.
Ce sera en visio et en petit groupe le 26 mai à 14h.
PS : 10% de rédaction pour celles ou ceux qui hésiteraient avec le code promo RP10.
CDI
Animatrice / Animateur Vélo : Fédération française de cyclotourisme - Aubusson-d'Auvergne - Auvergne-Rhône-Alpes
Account Manager – Sud de la France : Van Raam - Toulouse ou Montpellier - Occitanie - CDI
Alternance
Technicienne/technicien vendeur cycle : Intersport - France entière
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L’Union Européenne nous le sort chaque année
La Commission européenne a publié les statistiques 2024 de la sécurité routière.
Et cette infographie est sans doute la plus claire et la plus parlante sur l’état des lieux de la sécurité sur les routes.
À faire circuler largement, surtout si vous travaillez sur la cohabitation vélo / piétons / voiture ou la pacification des rues.
Et pour rappel, les cyclistes peuvent être dangereux pour les piétons mais 100 fois moins que les automobilistes.
→ À lire sur Commission Européenne
🙋 L’agence marketing et produit du vélo
Le soir et le week-end, je rédige cette newsletter.
Le jour, j’aide des entreprises du secteur du vélo à définir et atteindre leurs objectifs commerciaux et marketing.
Déjà 18 entreprises accompagnées.
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Merci de m’avoir supporté lu jusqu’ici !
C’est quoi ce brain avec komoot c’est usant cet appât du gain @lery promet nous d’y résister !!!!!!
Merci pour ces news toujours aussi intéressantes.... Je regarde souvent des vidéo de cycliste sur youtube,.les pas content en ville, veux qui voyagent pour les vacances , les velotafeurs (avec un seul F 😉), etc... Et franchement il manque vraiment une émission voir deux voir trois voir plein qui traitent du sujet du vélo dans toute sa splendeur... Hâte que ça sorte, on peut toujours espérer. Le vélo c'est la vie, n'en déplaisent aux sceptiques coincés dans leur voiture dans les embouteillages . Nous on pédale et on avance, par tous les temps, le sourire aux lèvres mêmes si parfois elles sont un peu bleu par le froid mais après tout, n'est ce pas ça le maigre prix de la liberté? ... Hâte de lire ton prochain numéro, bravo et MERCI 👍👍👍